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Résolument Ataraxique !

Bah ouais!

C'est ma première résolution : rendre ma chronique en retard...de l'hebdo, on passe à plus tard ! Celle qui suit, est d'assumer cet élan de procrastination, sans lequel je n'aurais pu construire le florilège d'arguments plus ou moins fallacieux qui va suivre.

D'abord, l'écriture est un processus étrange, voir effrayant...Parfois, les idées se bousculent tellement qu'elles finissent par former un énorme bouchon. Alors, comme une évidence, je ralentis pour tendre vers plus de fluidité.

Mais, c'est là que Mme Conviction pointe le bout de son nez, et s'esclaffe : « Tu ne vas quand même pas surfer sur l'actualité ! ».

Et de répondre du tac o tac : « Ben non ! J'aime pas le surf ! Ça va trop vite ! »

Grosso-merdo, et sans être Jacobine, la pluralité des sources d'informations me donne le tournis. J'exècre la pensée unique et la centralisation, mais cette débauche d'actualités plurielles ne me semblent pas être garantes du respect de la différence.

Si bien, que je ne veux pas écrire pour écrire, sur des sujets que l'on nous tend comme des perches ou comme des carottes avant le coup de bâton :

Bang-bang ! La Corse par ci ; Pan-Pan ! Les terroristes par là ; Bingo ! La vague bleue marine ; Pfuit ! Les affaires louches des poli-tocards...

Sujets traités et maltraités, maintes fois traités, piqués aux hormones...et nous aux tranquillisants.

La question est : peut-on faire croire au nouveau avec de l'ancien ?

Et surtout : pourquoi j'estime que ce que j'écris mérite d'être lu ?

Il se trouve que dans la marge de la feuille où je réside actuellement sans papiers, je veux librement traverser la frontière qui nous sépare sans me noyer dans des contraintes de performances et de légitimités de penser.

C'est sur ce point d'ironie que je vous salue, et m'en vais rejoindre mes comparses ayant élus domiciles à Pôle Emploi, île parasomniaque aux littoraux d'espoirs déjà bafoués. Je m'en vais quêter leurs rêves, et voir s'ils ont pu les garder.

Tue-mouche

Barb'art. Tue-mouche.
Cris SanFran. Gégène. 
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